Par Taylor C. Noakes, journaliste indépendant et historien public
Nous avons passé presque toute l’année en pensant éviter notre tradition annuelle : cette fameuse crise linguistique existentielle. Mais la nouvelle était trop bouleversante pour être ignorée. Quelqu’un a dit « hi » dans un magasin de la rue Sainte-Catherine ! En un clin d’œil, 43 ans de progrès de la loi 101 se sont évaporés. Pouf ! Les Anglais sont de retour. Nous sommes condamnés.
Pour aggraver les choses, une jeune femme passionnée de politique a osé demander, au commissaire des langues officielles, des informations statistiques… sur les langues officielles du pays. Pire encore, elle a fait cette demande inconcevable lors d’une réunion du comité linguistique parlementaire!
Lire la suite