Une diplomatie appauvrie
Même s’ils forment plus de 40 % des effectifs d’Affaires mondiales Canada, les francophones sont pratiquement absents au sommet de la pyramide dans ce mégaministère qui réunit les Affaires étrangères, l’Agence canadienne de développement international (ACDI) et le Commerce extérieur. Il n’y a plus de personnalités francophones qui exercent une véritable influence sur la diplomatie canadienne, comme c’était le cas il y a 10 ou 20 ans. Au sein d’Affaires mondiales Canada, le français n’est pas seulement une langue seconde, mais une langue de seconde zone.