Une organisation de défense des droits des anglophones organise des audiences sur la charte de la langue française proposée par le Québec
Le QCGN s’apprête à tenir cette semaine ses propres audiences publiques sur le controversé projet de loi 96 du gouvernement Legault, avec des témoignages d’avocats, d’universitaires, d’anciens législateurs et de membres de la communauté autochtone.
La journée d’ouverture, jeudi, de 10 h à 13 h, permettra d’entendre la présidente du QCGN, Marlene Jennings, ainsi que l’ex-député et ancien député Clifford Lincoln, et Anna Farrow du English Speaking Catholic Council.
Les audiences virtuelles se poursuivront du 13 au 15 septembre et comprendront d’autres intervenants, notamment Julius Grey, avocat spécialisé dans les droits de la personne, Anne-France Goldwater, avocate spécialisée en droit de la famille, Robert Leckey, doyen de la faculté de droit de l’Université McGill, le Foyer pour femmes autochtones de Montréal et le Conseil canadien des femmes musulmanes.
Le QCGN s’est opposé avec véhémence au nouveau projet de loi et a déclaré que ses audiences ont lieu « pour envoyer un message clair au gouvernement que le projet de loi 96 nécessite des révisions considérables et qu’il faut réfléchir davantage à la sauvegarde des droits fondamentaux de tous les Québécois ».