Les sondages révèlent des divisions sur les droits linguistiques
Les non-francophones ont des opinions très divergentes de celles des Québécois francophones sur le projet de loi 96, qui vise à renforcer la Charte de la langue française (loi 101).
Une majorité d’anglophones et d’allophones croient également que le débat sur la législation proposée tendra les relations entre les communautés majoritaires et minoritaires.
“Il y a une raison d’être optimiste en ce sens que l’on pourrait faire cause commune autour de l’opposition à l’utilisation de la clause dérogatoire”, déclare Marlene Jennings, présidente du Quebec Community Groups Network. “Les Québécois sont extrêmement fiers de la Charte des droits et libertés et de la société inclusive, ouverte et tolérante que nous avons construite ensemble. Lorsque ce que propose le gouvernement du Québec sera mieux compris, je crois que l’opposition à l’utilisation de la clause dérogatoire augmentera.”