MARLENE JENNINGS SUR LA MANIFESTATION DE CE MATIN CONTRE LA LOI 96
La présidente du QCGN, Marlene Jennings, parle du rassemblement de samedi contre le projet de loi 96 à l’émission “Weekends with Ken”.
La présidente du QCGN, Marlene Jennings, parle du rassemblement de samedi contre le projet de loi 96 à l’émission “Weekends with Ken”.
Au cours des deux derniers jours, l’Assemblée nationale a discuté du projet de loi 96, Loi sur la langue officielle et commune du Québec, le français et des commentaires de la Commission de la culture et de l’éducation, qui avait auparavant examiné le projet de loi article par article.
En présentant le projet de loi mercredi, Mathieu Lévesque, député de la Coalition Avenir Québec (CAQ), a souligné les différents « piliers » touchés, dont l’exemplarité de l’État, les entreprises, le travail, l’enseignement supérieur et la gouvernance linguistique. Concernant les cégeps, le député a affirmé qu’aucun autre gouvernement n’avait eu le courage d’agir sur la question de la langue française au sein des cégeps.
Il y a longtemps que les Québécois anglophones n’ont pas été appelés à se réunir en grand nombre pour défendre leurs droits.
Tous les Québécois de toutes origines linguistiques devraient être profondément inquiets, y compris les francophones. Mais c’est le Quebec Community Groups Network, le groupe de coordination qui représente les intérêts des anglophones, qui a mené la charge. Le QCGN appelle les Québécois anglophones – voire tous les Québécois – à participer à un rassemblement ce samedi pour défier le premier ministre François Legault qui prétend qu’il n’y a pas eu d’opposition sérieuse au projet de loi 96.
Alors que la loi linguistique litigieuse du Québec se rapproche de l’adoption, le milieu des affaires de la province est de plus en plus inquiet de ce qu’elle pourrait signifier pour ses résultats, et certaines entreprises envisagent de la quitter complètement.
À l’heure actuelle, les incidents de non-conformité sont réglés entre les entreprises et l’Office québécois de la langue française, avec des délais de conformité négociables. Le projet de loi 96 modifierait ce processus.
« Il bouleverse le climat de confiance », ajoute Sylvia Martin-Laforge, directrice générale du Quebec Community Groups Network.
L’accès aux services de santé et aux services sociaux en anglais doit être exempté du projet de loi 96, écrit Eric Maldoff, président du comité de la santé et des services sociaux du QCGN : « Malgré les affirmations contraires du gouvernement, le projet de loi 96 créera de sérieux obstacles à la prestation de soins sûrs et efficaces pour tous les Québécois ».
Alors que le Quebec Community Groups Network (QCGN) annonçait la semaine dernière son intention de protester contre le projet de loi 96, une démarche était en cours pour atténuer l’un des irritants les plus troublants pour les anglophones contenus dans la nouvelle loi linguistique proposée.
L’amendement au projet de loi 96, qui assouplit l’obligation pour les étudiants des cégeps anglophones de réussir trois cours en français, est une « décision sensée » du gouvernement du Québec, qui « montre crûment que de nombreux anglophones, au terme de leur secondaire, n’ont pas acquis une connaissance suffisante du français », écrit le chroniqueur Robert Dutrisac. Il accuse ensuite le QCGN d’« attiser les craintes » entourant la loi 96.
Les soins de santé sont l’un des nombreux domaines qui subiront les effets négatifs du projet de loi 96, la réforme de la loi sur la langue française du gouvernement du Québec. « Les services de santé et les services sociaux de la province sont régis par l’article 15 de la Loi sur les services de santé et les services sociaux qui stipule que les personnes peuvent recevoir des services en anglais lorsque les ressources, le personnel et les capacités financières sont disponibles », explique le Dr Sandra K. De La Ronde, membre du conseil d’administration du QCGN. Cet article n’est toutefois pas inclus dans le projet de loi 96.
Les groupes anglophones affirment que l’opposition au projet de loi 96 va au-delà de la communauté minoritaire et comprend des groupes représentant des entreprises, des défenseurs des droits des patients et autres.
Dans une conférence de presse en ligne tenue mardi, le Quebec Community Groups Network a déclaré qu’il s’attendait à un large soutien de la part des groupes communautaires français également, car la loi proposée pénaliserait également les francophones de diverses manières.
La présidente du Quebec Community Groups Network (QCGN), Marlene Jennings, ne s’est pas retenue de critiquer la nouvelle loi linguistique de la province, affirmant que si le projet de loi 96 est adopté, tous les Québécois seront à la merci du ministre de la langue française.
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