Les anglophones du Québec se préparaient au pire lorsque le premier ministre François Legault a déposé le mois dernier son projet de loi tant attendu visant à renforcer la protection de la langue française.
Mais ne vous laissez pas bercer par un faux sentiment de sécurité.
Les anglophones du Québec le savent bien, après 45 ans de guerre linguistique : le diable se cache souvent dans les détails. Et après une analyse exhaustive du projet de loi 96, le Quebec Community Groups Network a détecté quelques mines terrestres potentiellement explosives enfouies dans le projet de loi qui pourraient avoir de profondes répercussions – non seulement pour les Québécois anglophones, mais aussi pour d’autres groupes minoritaires, les droits et libertés fondamentaux et le fondement même de la démocratie canadienne.
“Le projet de loi 96 prévoit également l’utilisation la plus radicale des dérogations aux droits de la personne dans l’histoire du Québec et du Canada, annulant l’application de la Charte québécoise des droits de la personne et de la Charte canadienne des droits et libertés”, déclare Marlene Jennings, présidente du QCGN.
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