Robert Libman : Il est temps de parler, diplomatiquement, mais avec passion.

Qui est prêt et désireux de se mouiller ? Une fois que la très attendue législation renforçant la loi 101 sera déposée à l’Assemblée nationale, qui se lèvera pour représenter les préoccupations des communautés minoritaires du Québec ?

Le premier ministre François Legault a déjà clairement indiqué que son gouvernement de la Coalition Avenir Québec n’hésitera pas à utiliser la clause dérogatoire, ce qui revient à admettre que les droits fondamentaux seront en jeu.

Le Quebec Community Groups Network (QCGN) est l’organisation la plus susceptible d’être à l’avant-garde du débat. Sa présidente, l’ancienne députée Marlene Jennings, semble savoir ce qui s’en vient. “Je suis prête à me battre”, a-t-elle déclaré. Les commissions scolaires, les institutions anglophones, les avocats des droits de l’homme et les médias anglophones auront tous des rôles importants à jouer.

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