Les institutions fédérales doivent soutenir adéquatement les aînés anglophones du Québec, affirme Graham Fraser
OTTAWA, le 19 novembre 2013 –
Le vieillissement de la population est plus marqué au sein de la population anglophone que francophone et, malgré leur niveau d’éducation plus élevé, les aînés anglophones sont presque aussi nombreux à vivre sous le seuil du faible revenu que le sont les aînés francophones québécois. C’est ce qui ressort de l’étude publiée aujourd’hui par le Commissariat aux langues officielles, et intitulée Bien vieillir dans sa langue, sa culture et sa communauté : soutien d’institutions fédérales clés et portrait des aînés anglophones du Québec.
« J’ai décidé de dresser un portrait des aînés anglophones, car il existe à ce jour peu de données sur les réalités qu’ils vivent. Il s’avère, par exemple, que plus de la moitié des personnes âgées anglophones étant unilingues, elles ont le défi de devoir trouver des professionnels dans leur région non seulement qui peuvent leur offrir des services, mais aussi qui parlent leur langue. Elles peuvent se retrouver en position de vulnérabilité, ou encore avoir à dépendre d’un membre de la famille, lorsque vient le temps d’obtenir de l’information ou des services de santé publics, par exemple », a déclaré Graham Fraser.