Les écoles anglaises ne sont pas un remède miracle à la surpopulation
L’accueil d’élèves francophones dans des écoles anglophones dépeuplées n’est pas une panacée à la surpopulation dans le réseau scolaire de langue française, prévient la plus grande commission scolaire du Québec.
Le déclin de la communauté anglophone a beau avoir libéré 2250 places dans des écoles de l’île de Montréal, ces locaux vides sont pour la plupart situés loin des écoles francophones qui débordent. « Les espaces disponibles dans les commissions scolaires anglophones ne sont pas comme un coup de baguette magique qui va tout régler », dit Catherine Harel Bourdon, présidente de la Commission scolaire de Montréal (CSDM).