Comparaisons entre l’Ontario français et le Québec Anglais : What do Québec Anglos want?

Les récents événements en Ontario français ont amené à tenter certaines comparaisons entre ce que vivent au quotidien les Franco-Ontariens et les Anglo-Québécois. À première vue, leurs situations sont bien différentes. Mais la communauté anglophone a aussi ses demandes.

D’entrée de jeu, le président du Quebec Community Groups Network (QCGN), Geoffrey Chambers, tient à apporter son soutien aux dernières revendications des Francos-Ontariens face aux décisions du gouvernement Ford. L’ancien d’Alliance Québec réprouve celles-ci.

À ceux qui pensent cependant que le panier de récriminations est vide pour les anglophones du Québec, il n’en est rien.

Le représentant du réseau regroupant 58 organismes anglophones à travers le Québec convient que « les intérêts peuvent être différents d’une région à l’autre ». Il y a sûrement une différence dans une région comme Québec, qui compte près de 15 000 anglophones et Montréal. Là, c’est plutôt 600 000 personnes qui maîtrisent la langue de Leonard Cohen, selon les chiffres de 2018 de l’Institut de la statistique du Québec.

Pour 2019, Geoffrey Chambers voit notamment trois points sur lesquels le QCGN demeurera vigilant. Alors qu’en campagne électorale, la Coalition Avenir Québec (CAQ) a signifié son intention d’abolir les commissions scolaires, il n’est pas question d’accepter une telle décision si cela touche aux commissions scolaires anglophones. Elles sont importantes pour la survie de plusieurs communautés.

Lire la suite