Gabriel Béland, La Presse
L’anglicisation de Laval s’explique par l’attrait que cette ville suscite auprès des nouveaux arrivants. En fait, près de 40% des anglophones lavallois sont immigrés, selon une étude.

Oubliez l’image d’un Laval presque exclusivement francophone: la troisième ville du Québec s’anglicise. L’île Jésus serait même l’endroit dans la province où la population anglophone croît le plus rapidement, conclut une récente étude.
Selon les dernières données disponibles, le nombre d’anglophones a bondi de 35% en 10 ans à Laval. Il s’agit d’une progression trois fois plus rapide que celle de la population totale de la ville, qui a grimpé d’un peu plus de 11% entre 1996 et 2006. […]
Cette vitalité de la communauté anglophone à Laval ne surprend pas Linda Leith, présidente du Quebec Community Groups Network. «On sait que beaucoup de Montréalais quittent la ville pour la banlieue. Parmi eux, c’est certain qu’il y a des francophones et des allophones, mais aussi des anglophones», note Mme Leith, dont l’organisme rassemble 36 groupes communautaires anglophones. Selon elle, Laval se «montréalise», en quelque sorte. Version complète…
