Vent de colère chez les anglophones
Par Amélie Daoust-Boisvert, Le Devoir
L’abolition de 22 des 23 établissements de santé anglophones du Québec qui découle du projet de loi 10 de Gaétan Barrette soulève l’ire de la communauté anglophone, déterminée à défendre ses institutions jusque devant les tribunaux.
Les hôpitaux anglophones ne fermeront pas, mais la communauté craint que la perte de leur gouvernance locale ne soit que la première étape vers leur marginalisation.
En entrevue éditoriale avec Le Devoir, « oui », affirment des leaders de la communauté, ils porteront leur cause devant les tribunaux en dernier recours. Pour l’heure, un vent de mobilisation se lève. Appels aux députés, pétitions, dénonciations sur la place publique, interpellation du premier ministre Philippe Couillard, tous les moyens seront mis en place, dit Sara Saber-Freedman. La présidente du conseil d’administration du Centre de réadaptation MAB-Mackay a travaillé 25 ans dans le réseau de la santé.