Le QCGN appelle au dialogue constructif avec la communauté d’expression anglaise

 

Québec, le 11 avril 2013 – Les Québécois d’expression anglaise s’opposent au projet de loi 14 et croient que celui-ci devrait être abandonné. Cela ne signifie pas pourtant que notre communauté ne souhaite pas entretenir le dialogue afin de combler le fossé d’incompréhension qui persiste entre le gouvernement et sa minorité de langue anglaise. Voici un passage du témoignage présenté par le Quebec Community Groups Network (QCGN) devant la Commission de la culture et de l’éducation laquelle étudie présentement le projet de loi 14.

« L’ajout de restrictions fera peu pour protéger ou promouvoir la langue française », exprime le président du QCGN Dan Lamoureux, ajoutant que le gouvernement échoue à nouveau à faire la distinction entre les communautés d’expression anglaise et la menace de l’anglais comme langue principale du commerce et de la culture de masse dans un contexte de mondialisation.  « Les Québécois d’expression anglaise se représentent pas une menace. »

M. Lamoureux enchérit en disant que si le projet de loi 14 était adopté, il restreindrait le droit des municipalités et de leurs citoyens à décider comment servir leurs commettants. Il révoquerait le droit des militaires francophones, susceptibles d’être transférés dans d’autres provinces, d’envoyer leurs enfants à l’école anglaise. Le projet de loi alourdirait également le fardeau de toutes les petites entreprises — francophones et anglophones —, et il aurait une incidence sur les décisions des chefs d’entreprise, lesquelles pourraient mettre un frein à leur projet d’expansion ou les inciter à déménager dans une autre province, où le coût et les tracas liés à leurs activités seraient beaucoup moins contraignants. 

 

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