Point chaud – Réforme de la loi 101 : «Ça va s’arrêter quand?»

Le Quebec Community Groups Network déplore une attaque injustifiée

Le Devoir, Guillaume Bourgault-Côté

Au téléphone, le ton de Sylvia Martin-Laforge est posé, mais les critiques sévères. Parce que le projet de loi 14 alimente, selon la directrice générale du QCGN, l’impression que le gouvernement « veut éliminer le plus possible la présence de l’anglais » au Québec, qu’il s’appuie sur une fausse prémisse voulant que le français recule (« quand on regarde les chiffres de Statistique Canada et de l’Office québécois de la langue française, on voit qu’il n’y a pas de déclin du français, juste une présence plus grande du bilinguisme ») et qu’il propose tout sauf de la « cohésion sociale ».

Par exemple ? La disposition donnant au gouvernement le pouvoir de retirer le statut bilingue dont profitent une centaine de municipalités et d’organismes municipaux depuis l’adoption de la Charte en 1977. Ce statut leur permet un usage limité de l’anglais, le français demeurant obligatoire et prédominant. Or, ce privilège pourrait être aboli si la population anglophone de la municipalité passe sous la barre des 50 % (comme c’est le cas à Kirkland, notamment), indique le projet de loi péquiste déposé mercredi dernier.

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