« À la limite du mépris » — Le député Yves-François Blanchet

Journal de Québec, Jean-Nicolas Blanchet

Si les groupes de soutien des communautés anglophones estiment injustifiée l’attitude des protestataires à propos de l’embauche d’un entraîneur unilingue anglophone à Montréal, l’organisation du Canadien a continué de recevoir son lot de critiques, dimanche.

L’entraîneur du Canadien par intérim, Randy Cunneyworth Porte-parole de l’opposition en matière de langue, d’immigration et de communautés culturelles, le député péquiste Yves-François Blanchet juge que le Canadien se fiche carrément de ses partisans puisqu’il est en situation de monopole.

Directeur général au groupe Voice of English Quebec, affilié au réseau de soutien aux groupes anglophones Quebec Community Groups Network (QCGN), Jean-Sébastien Jolin-Gignac se montrait mal à l’aise avec la vague de mécontentement suscité par l’embauche de Randy Cunneyworth.

« On vit dans un monde basé sur des résultats. Si le Canadien gagne la coupe Stanley, les gens vont s’en ficher qu’il ne parle pas français, indique celui qui rappelle que tous ses membres sont invités à apprendre le français. C’est la première chose qu’on leur dit. Et demandez à tous les anglophones si le nouvel entraîneur doit apprendre le français. Ils vont dire oui, c’est sûr, c’est juste normal, c’est le Canadien. » « Je pense qu’on a fait un peu trop de vagues. Engager quelqu’un qui ne parle pas français, ce n’est pas l’idéal, mais s’il dit qu’il veut l’apprendre, ce n’est pas problématique », conclut-il.

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